lundi 9 décembre 2013

Les chroniques du mouv'

Do you have love for human kind ? 

Aujourd'hui, parlons chroniques. C'est incroyable ce talent que j'ai de faire une première phrase inutile qui ne fait que reprendre mes titres. Ce doit être un don ; c'est fou.

Enfiiiin. Le site du Mouv' propose, comme la plupart des sites de radios de nos jours, de ré-entendre en replay leurs émissions, chroniques et podcast. Bon à la base, ces trois termes reviennent au même dans ma tête, mais le site les distingue : les chroniques sont beaucoup plus courtes (parfois 2 minutes) que les émissions, qui, elles peuvent durer près de 90 minutes (le plus souvent, ce sont les programmes du soir). Les podcasts, eux, permettent de s'abonner aux dites émissions et chroniques.

Parmi toutes les chroniques et émissions proposées, certaines me plaisent particulièrement. Le choix est très varié, il y en a pour tous les goûts : 

> Bureau de Vérification des Paroles : chaque semaine, Arnaud Jamin explique un titre musical en anglais et en dévoile le sens caché. Par exemple, la dernière chronique concerne la chanson "Liztomania" de Phoenix. Pour tout ceux qui se demandent ce que ce titre signifie, je vous propose d'aller écouter la réponse sur le site ! Tous les lundis à 20h45.

> Boy meets girl : Ovidie (je suis sûre que certains d'entre vous savez de qui je parle) raconte des anecdotes croustillantes sur le sexe, les rapports hommes-femmes, etc... Mine de rien, on apprend de bien belles choses ; en tout cas assez pour se vanter près des copains. Tous les vendredis à 16h30.

> Façon de penser : de la philosophie à partir de l'actualité ! Un mélange très intéressant, avec des analyses simples et compréhensibles. Avec Gilles Vervish, du lundi au jeudi à 7h19.

> Revues de presse : Une chronique vraiment drôle qui nous apprend plein de petites anecdotes sur tout et rien ; avec des titres magiques tels que "Skate en RDA + Mails chelou + Vieux en séries" ou "Miley Cyrus et le chaton". Avec Thomas Rozec, du lundi au vendredi à 8h20.

> Madame X : Le titre dit tout (enfin pas vraiment, mais bon.) ! Une émission drôle et pas si vulgaire que ça - malgré son titre évocateur. Le Lundi à 8h37, avec Renée Greuzard.

> Rien à voir : du grand n'importe quoi, souvent assez drôle ! Cette chronique parle de faits méconnus et farfelus de l'actualité. Avec Élodie Emery, du lundi au vendredi à 8h52.

> Suivez le geek : encore une fois, le titre est particulièrement explicite. Cette chronique ressemble un peu à l'émission Bits d'Arte (la vidéo en moins. Évidemment.). Avec Andréa Fradin, Loïc H. Rechi et Olivier Tesquet, du lundi au jeudi à 7h11.


Au final, il est difficile de dresser une liste exhaustive de toutes les chroniques, puisqu'elles me semblent - pratiquement - toutes vraiment intéressantes. Celles que j'ai citées plus haut ne sont que la partie immergée de l'iceberg que représente l'ensemble des émissions disponibles sur ce site. Je ne peux que vous inviter très vivement à vous promener sur le site pour découvrir toutes les richesses de ces chroniques et de ces émissions !

dimanche 8 décembre 2013

La vie selon Gus Orviston - David James Duncan

                      Encore un groupe français qui chante en anglais ; rien ne vaut le bruit du coup de pelle à la fin (2"50).

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un pavé assez incroyable que j'ai eu l'occasion de lire récemment (bien que le livre en lui même ne soit pas très récent!). En faisant quelques recherches, j'ai découvert qu'un film avait été adapté de cet ouvrage, mais il à l'air assez décevant.

Coincé entre un père écrivain à tendance bourgeoise, adepte de la pêche à la mouche et une mère campagnarde, rude, un peu sauvage, adepte de la pêche dite du "n'importe comment", Gus Orviston est un jeune prodige de la pêche depuis son plus jeune âge - pas vraiment le choix avec de tels parents. Le seul qui ne soit pas atteint du fanatisme de la pêche, c'est le jeune frère de Gus, Bill Bob, sorte d'électron libre qui gravite comme bon lui semble.  
Décidant un jour de tout plaquer, las des disputes familiales, le héros part s'enfermer dans une cabane près de la rivière Tamawanis, au fin fond de la forêt, pour mettre en œuvre son programme de vie idéal, qui tient en un mot : Pêche. Rapidement, il va déchanter et rencontrer de nouvelles personnes : Titus, le grand philosophe qui se fait porte-paroles de son chien Descartes ; Abe le cadavre flottant qui s'accroche à la barque de Gus et ne veux plus la lâcher ; Eddy, qui abandonne ses habits dans les buissons et nage après les poissons.

Un livre étrange, poétique, déroutant et charmant. Véritable récit initiatique et fable mi écologique, mi philosophique. Un héros un peu perdu, aux réparties géniales, qui ne vit que pour et par la pêche. Une famille incroyable et étrange. Des amis bizarres, un cadavre, des truites, l'amour, un chien qui parle et un questionnement sur l'existence qui ne laisse pas indifférent ; que demander de plus ?

En bref, un très bon livre, inclassable et farfelu, qui traite à la fois de pêche et de philosophie sans jamais être ennuyeux (enfin presque - on retrouve malgré tout quelques longueurs, mais il faut persévérer ! Soyez courageux.).





> Pour aller plus loin : 

Si vous aimez ce genre de livres offrant de la philosophie enrobée d'une belle histoire, je vous propose de lire les ouvrages suivants :

 - Le Monde de Sophie, écrit par Jostein Gaarder. 

Cet ouvrage raconte la découverte de la philosophie par Sophie, 10 ans, qui reçoit de mystérieuses enveloppes la poussant à se questionner sur le monde, sur son existence, sur la vie et la mort... 

Ce livre explique les grandes découvertes des plus éminents philosophes, les conséquences et les réflexions qui en ont découlé.




- Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde, le livre génial (j'insiste bien sur le "génial") de Steven Hall. Le titre est tiré d'un poème de Baudelaire ; Le Mort Joyeux :

Dans une terre grasse et pleine d'escargots
Je veux creuser moi-même une fosse profonde,
Où je puisse à loisir étaler mes vieux os
Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde
Il est très dur de faire un résumé concret de ce livre, racontant l'histoire d'un homme amnésique qui est la proie d'un requin mangeur de souvenirs. Pour lui échapper, il va devoir se servir du langage comme d'une arme pour se protéger et échapper au monstre. A l'aide de lettres et de messages codés qu'il s'est lui-même envoyé au cours de ses crises d'amnésies, il va devoir retrouver un mystérieux docteur, le seul à pouvoir le sauver ;  le tout accompagné de son chat fidèle, Yann. 

samedi 30 novembre 2013

Miss Charity, de Marie-Aude Murail

 The Cast of Cheers - Animals

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un livre que j'aime énormément, écrit par une auteur que j'apprécie beaucoup depuis ma jeunesse : Marie-Aude Murail. Avant tout auteur de livres à destination de la jeunesse, ses livres comme Simple et Oh, Boy ! font partie de mes meilleurs souvenirs littéraires.

Le livre dont je vais vous parler aujourd'hui semble être de premier abord à destination des enfants, mais il se révèle finalement que c'est pas vraiment le cas ; le public cible est les adolescents (je crois). En effet, cet ouvrage ne possède pas moins de 563 pages, pour un poids avoisinant les 10 kilos (la fin de la phrase n'est pas vraie, hein!). Le texte est émaillé tout au long du livre d'aquarelles en couleur, réalisées par Philippe Dumas. Personnellement, je les trouve pas géniales, mais elles ajoutent un petit plus au texte.

Ce texte est original aussi dans le traitement des dialogues, écrits comme une pièces de théâtre, alors que le reste du texte, écrit à la première personne, ressemble à un livre normal. J'aime beaucoup cet effet, qui, contrairement à ce que l'on peut en penser, ne gâche en rien la lecture, et ajoute même une touche dynamique au livre.


L'histoire se passe en l'Angleterre, dans les années 1880. On suit les aventures de Charity Tiddler, jeune fille de bonne famille, qui vit avec ses parents qui l'ignorent ; sa bonne Tabitha, rousse et folle et les fantômes de ses petites sœurs mortes en bas âge.

Pour ne pas devenir folle d'ennui, la petite fille multiplie les occupations : observations de champignons et moisissures au microscope, apprentissage de l'ensemble des pièces de Shakespeare, élevage de multiples et divers animaux : corbeau, lapins, souris, crapauds... Elle étudie et note en détails toutes les découvertes qu'elle fait, développant ainsi son esprit scientifique et critique. Elle se découvre un talent certain pour le dessin, et aime partir en vacances à Dingley Bell, maison de campagne où elle vivra les meilleurs instants de sa vie, pêchant et courant à loisir dans les champs.

De nouveaux personnages feront leur apparition au cours de l'histoire : les cousines et le cousin de Charity, l’effronté Kenneth Ashley, le professeur allemand Herr Schmal, la perceptrice Blanche ; autant de personnages aux caractères différents.

Ce livre est très intéressant car il suit Charity Tiddler de son enfance jusqu'à son mariage, aux environ de la trentaine ; cela en fait un ouvrage original et bien pensé. L'humour est présent à chaque page, que ce soit dans les dialogues ou les faits rapportés par la narratrice ; le lecteur ne s'ennuie pas à un instant tant les rebondissements sont nombreux, sans pour autant fatiguer par une accumulation sans intérêt.

En conclusion, je ne peux que vous conseiller cet ouvrage qui est à mes yeux l'un des meilleurs livres de Marie-Aude Murail, et qui reste un plaisir à lire et relire à l'âge adulte (en considérant que je sois adulte...). Le seul bémol vient du fait de son prix, assez élevé du fait du nombre de pages. Malgré tout, il est disponible à la médiathèque de Jaude (et peut-être dans d'autres bibliothèques), alors je ne peux que vous conseiller de courir l'emprunter, si vous êtes prêts à avoir l'impression d'avoir un parpaing dans votre sac lorsque vous le ramènerez chez vous - mais bon, ça vous fera faire du sport, c'est toujours bon à prendre.

dimanche 24 novembre 2013

L'Ecole des Dingues, de Cornelia Read

The bear, the bear, and the maidden fair...

Aujourd'hui, nous allons parler littérature policière avec l'ouvrage de Cornélia Read, L'Ecole des Dingues, sorti en France en 2009.

Une couverture pas trop vilaine, qui change des couvertures bien moches qu'Actes Sud
 à l'habitude de mettre à ses livres de la collection policière ! Je suis sûre que vous voyez de quoi je parle.


Pour parler rapidement de l'auteur, Cornelia Read est américaine. Voilà. Rapide, non?

Bon. Plus sérieusement, elle est connue pour son premier livre, Champ d'ombres (Actes Sud 2007), racontant une enquête menée tambour battant sur fond de paysage campagnard, baignée de bière, de sueur et de traces de boues (toute mon enfance). Ce livre est considéré par la critique comme brillant et original dans le genre thriller. L'Ecole des Dingues est son second ouvrage. 

L'héroïne, Madeline Dare, est commune aux deux ouvrages, mais je ne pense pas qu'il soit nécessaire de lire le premier livre pour apprécier le second : on comprend assez vite ce qui à poussé le personnage principal à déménager et changer de vie (du genre, avoir tué un homme. SPOIL. Enfin pas vraiment, vu que c'est écrit au dos du livre.). Vivant maintenant dans le Massachusetts avec son mari, elle se voit contrainte d'accepter un poste d'enseignante d'histoire à la Santangelo Academy, établissement scolaire privé pour adolescents perturbés dirigé par une sorte de mégalo tout puissant, Santangelo - d'où le nom de l'école, ce que vous aurez brillamment deviné si vous avez bien suivi.

L'histoire raconte, à travers les yeux de Madeline, la vie quotidienne de cet établissement, les rendez-vous obligatoires des les élèves avec des psys qui ont l'air limite plus fous que leurs patients, les crises de colère du directeur, le passé trouble de certains élèves, et - il faut bien justifier le genre du livre - la mort suspecte d'un couple d'adolescents.

Mon avis : 

> En narrateur attachant malgré ses défauts, Madeline nous entraîne, cigarette et verre d'alcool à la main, à la découverte d'un univers dérangeant, d'une ambiance glauque à souhait et de personnages tous plus dérangés les uns que les autres.
> L'enquête tarde à se mettre en place, ce qui ne m'a absolument pas dérangée puisque la première partie du livre est consacrée à la présentation des différents protagonistes de l'histoire, passage auquel j'ai vraiment accroché.
> J'ai adoré les dialogues, complètement fascinants et absurdes ; comme ce passage où Madeline se retrouve à discuter avec ses élèves à propos de tout et de rien, discussion qui vire au n'importe quoi le plus total au bout de quelques pages.
> Enfin, la septième et dernière partie du livre est une conclusion sublime à un livre complètement fou ... Il n'est pas difficile de deviner que j'ai dévoré ce livre, incapable de m'en détacher avant la dernière page!
> Finalement, ce livre m'intéresse plus pour l'univers et les personnages décrits que pour l'enquête, qui se révèle finalement assez tirée par les cheveux dans son dénouement. Malgré tout, cet ouvrage reste pour moi une petite merveille, que je ne peux que vous conseiller de lire, même si vous n'êtes pas de prime abord attirés par les romans policiers !


vendredi 15 novembre 2013

Documentaire Arte (promis, après, je chercherai une autre source de vidéos.)

Edit du 18 novembre.
J'ai posté la vidéo à la fin de l'article !

 Tatoo You, Luis Portillo
......................................................................

Aujourd'hui, je vais une nouvelle fois vous parler d'une émission Arte, qui sera diffusée samedi 16 novembre à 23h10 (donc j'espère que vous lirez cet article ce soir ou demain matin...), dont le sujet principal est le tatouage. Origine, histoire, développement dans la société : tout est analysé, à travers des images d'archives et des interviews de tatoueurs et tatoué(e)s, qui parlent de leurs ressentis, leurs expériences ; entre œuvre d'art, phénomène de mode ou acte marginal, le tatouage reste un sujet trop peu abordé pour louper cette émission ! 



Et pour tout ceux qui ont quelque chose de mieux à faire (genre, dormir), le documentaire sera disponible sur le site de replay d'Arte ; je mettrais le lien dès que l'émission sera disponible, et donnerai mon avis, peut-être. Et peut-être aussi que je te raconterai ma vie, vu que cette vidéo est un bon moyen pour moi de me vanter de mon tatouage. Voilà.

(18/11) Pour ceux ou celles qui n'auraient pas eu le courage de regarder Arte ce samedi, je poste ici la vidéo, disponible en replay sur le site.


Cette vidéo peut sembler un peu longue (56 minutes), mais c'est globalement la durée moyenne d'un documentaire. Personnellement, je l'ai trouvé vraiment intéressant, et je ne peux que vous le conseiller !

dimanche 10 novembre 2013

Encore une émission Arte !

Aujourd'hui, encore une bien belle émission culturelle Arte :



Cette émission, lancée le 16 octobre et d'une durée d'environ 10 minutes, propose un nouvel épisode tous les mercredis à 16h. Elle propose de décrypter chaque semaine un phénomène appartenant aux cultures dite "geek" : jeux vidéos, cinéma, BD et littérature, séries ... en s'appuyant sur l'actualité.

Le premier épisode analyse le phénomène des jeux vidéos à narration non linéaires (sandbox), en relation avec la sortie de GTA V. Les 3 autres épisodes sortis à ce jour proposent de s'intéresser au cinéma, avec la sortie du film Gravity ; les émotions créées par le jeu vidéo, en relation avec l'ouverture de Paris Games Week ; et enfin au téléchargement illégal.

Pourquoi regarder cette émission ? 

> Parce qu'elle est courte, intéressante et amusante ;
> Parce qu'on apprend plein de trucs sans avoir à bouger de son siège ;
> Parce qu'elle est bien documentée et permet à tous de comprendre un phénomène sans se prendre la tête ;
> Parce qu'il y a de nombreux intervenants exposants chacun leurs points de vue, ce qui permet de briser certains préjugés ;
> Parce qu'à la fin de chaque épisode il y a un niveau bonus sous forme de Tetris qui débloque une trentaine de liens (vidéos, articles, gifs, documents visuels...), permettant ainsi d’approfondir le sujet ;
> Et enfin, parce que Arte c'est la vie.


[ Et en ajout, un site comme ça en passant : GeekPolitics ]

Jinrui Wa Suitai Shimashita : un manga très bizarre, mais très bien aussi.


Aujourd'hui, je vais parler de mangas, ou plus précisément d’animés manga. Possédant une culture que j'espère plutôt pas mal dans ce domaine, je connais quelques pépites qui méritent d'être plus connues, que ce soit en version papier ou vidéo.

Pour situer un peu le contexte, je suis une grande admiratrice ? Fanatique ? de tout ce qui est absurde et décalé (ce que vous aviez peut-être compris étant donné le nombre incroyable de fois où j'utilise ces deux mots pour décrire les choses que j'aime...). Rien ne me fait plus rire que les situations improbables, le non-sens, les dénouements surprenants. Bref, je pense que, globalement, vous avez saisi l'idée.

Par conséquent, je vais aujourd'hui vous présenter un animé qui, partant d'un postulat de base pas vraiment décoiffant, parvient à offrir aux spectateurs des épisodes finalement regardables, voire amusants.

Pour commencer, Jinrui Wa Suitai Shimashita est l'un de ces anime au résumé pas franchement attirant, voyez plutôt :

"Dans ce monde où la nourriture est de plus en plus difficile à trouver, l’humanité partage la Terre avec les fées, de petits êtres totalement accros aux sucreries. Watashi est une jeune médiatrice. Son rôle est d’être un intermédiaire entre ces deux communautés. Elle a décidé de retourner dans son village natal et de rejoindre son grand-père avec qui elle va faire équipe. Elle est également accompagnée d’un assistant. Alors qu’elle pensait que sa fonction serait plutôt simple, la médiatrice va devoir faire face à de mystérieuses situations qu’elle se doit de résoudre."

Rien de bien folichon donc, des enquêtes sur fond de discours écologique. Autant le terme "enquête" me plait, autant le speech sur l'humanité en péril ne m'intéresse pas franchement. Je crois que ce qui m'a le plus attiré dans cette série est le décalage entre les images que j'ai pu voir et le titre, qui en gros signifie "L'humanité a décliné".

 
Les graphismes sont très colorés et joyeux, et à côté de ça, la première scène explique que la population n'a pas mangé de viande depuis longtemps, que la nourriture s'amenuise, etc...

Le premier épisode est assez peu clair ; rien n'est expliqué. On ne sait pas qui est la médiatrice, on ne sait pratiquement rien sur les lutins, ni sur leur rôle. Sans le résumé, il est honnêtement difficile de saisir la plupart des actions.  
Cela devient plus intéressant lorsque la première enquête se met en place : de la nourriture apparait abondamment et mystérieusement en ville ; l'héroïne décide d'en savoir plus sur sa provenance, afin d'être sûre de la qualité des produits. Ses recherches la mènent tout droit vers une usine qui semble être dirigée par des lutins (mais rien n'est moins sûr !).

Je vous propose de regarder les deux premiers épisodes, pour vous faire votre propre opinion. Je tiens cependant à préciser que le deuxième épisode est un peu plus intéressant, et le dénouement - sans vouloir faire de spoil - est original (ou complètement malsain, à vous de voir...). La fin de l'épisode 1 est un peu glauque aussi.

Bon, par contre, les vidéos proviennent de RuTube, le Youtube russe, alors il y a des publicités bizarres au début. Quand à la traduction française, on peut noter quelques fautes, mais je n'ai pas pu trouver mieux !



 

J'espère que ces deux épisodes vous auront plus autant qu'à moi ; sinon cela veut sûrement dire que j'ai des goûts et un humour très bizarres... (Ne me jugez pas trop durement). Et si, par hasard, cet animé vous plaît, je peux vous passer l'intégralité des épisodes, soit 13 en tout.

Maintenant j’attends vos avis, histoire de savoir si je peux me permettre d'exposer encore plus de séries étranges sur ce blog.

lundi 4 novembre 2013

Les jeux vidéos : documentaire

Aujourd'hui, je vous propose de regarder une émission Arte (et oui!), qui est passée ce dimanche 03 novembre à 0h20 à la télévision. Cette émission, d'une durée de 52 minutes, est consacrée aux jeux vidéos, à ses évolutions et aux impacts sur les comportements des joueurs.
Je ne saurais dire si ce reportage est d'une grande qualité, mais il est en tout cas divertissant, les interviews sont intéressantes, et les intervenants appartiennent à des milieux très variés.

Résumé Arte : 

"Depuis Pong (1972), inventé à l'origine sur un oscilloscope, le jeu vidéo est devenu la première industrie culturelle au monde. Et, avec la 3D, les kinects, les écrans tactiles et surtout Internet, sa puissance de feu s'est démultipliée.
Les jeux en réseau – comme les incontournables Word of warcraft ou Final fantasy – ont ainsi créé de nouveaux types d'usages, devenant de véritables réseaux sociaux, ainsi que de nouveaux profils de joueurs, comme les "cosplays", jeunes gens costumés comme leurs avatars.
Des phénomènes analysés par le sociologue Étienne Armand Amato et la jeune psychologue spécialiste des jeux vidéo Vanessa Lalo. Mais cette mode du jeu en ligne a aussi produit de nouveaux métiers. Ainsi, ces gold farmers chinois, jeune main-d’œuvre recrutée par les businessmen du virtuel : ils tuent des monstres à longueur de journée afin d'obtenir les pièces d’or qui contribueront à renforcer la puissance de leurs avatars, trésor vendu ensuite à d’autres joueurs sur un marché financier parallèle.
Mais le jeu vidéo, ce n'est pas que du fric, de la baston et des courses de voitures ! Comme le prouve Jenova Chen, jeune designer shanghaïen vivant à Los Angeles, à l'origine de jeux poétiques, qui nous ouvre ici les portes de l'univers fascinant de la création informatique."

Sans vouloir vous faire languir davantage, la vidéo :

Bon visionnage ; je ne peux que vous conseiller de la regarder jusqu'au bout ! 

samedi 2 novembre 2013

Douglas Coupland

 (C'est un groupe français!)


Aujourd'hui, je vais vous parler d'un auteur que j'apprécie beaucoup. Comme je suppose que vous l'avez deviné en lisant le titre, je vais bien sûr écrire cet article sur Douglas Coupland (quelle surprise !).

Né en 1961, Douglas Coupland est un auteur canadien. Il a écrit à ce jour 14 romans, dont certains n'ont pas (encore) été traduits en français. La plupart de ses livres traduits paraissent à la maison d'édition Au Diable Vauvert.

Son premier livre, Génération X : Tales for an Accelerated Culture (2004), traitant de la culture populaire et de la jeunesse, va contribuer à le faire connaître. Immense succès littéraire, cet ouvrage dresse le portrait des angoisses existentielles de la génération née entre 1960 et 1970 à travers les histoires de 3 personnes. Son avant-dernier ouvrage, Génération A (2009), fait référence à ce premier roman.

Pour ma part, j'ai lu 3 de ses livres :



° Toutes les familles sont psychotiques (sorti en France en 2004) dresse le portrait d'une famille complètement farfelue : entre les parents divorcés, la jeune et nouvelle épouse du père, la mère accro aux médicaments et aux sites pornos, le fils ainé escroc et atteint du sida (qu'il à d'ailleurs transmis à la nouvelle femme de son père !), le second fils, qui ne sait rien faire d'autre que des tentatives de suicide, et la fille, astronaute à qui il manque une main et dont le mari la trompe, pas le temps de s'ennuyer ! Les situations absurdes et les dialogues mordants s'enchaînent, les problèmes sont de plus en plus nombreux à s’abattre sur les personnages...


° jPod (paru en France en 2010), qui est le livre que j'ai le plus apprécié, raconte la vie d'Ethan, travailleur au centre jPod, repaire de geeks et asociaux en tous genres. Humour décalé, personnages improbables (avec l'apparition du l'auteur dans son propre roman), références diverses et situations absurdes : immigration illégale de chinois orchestrée par le frère du narrateur, un cadavre à cacher, tué par la mère (elle-même cultivatrice de marijuana), le père pratiquant la danse de salon avec un mafieux... Bref, ce roman, véritable OVNI, est une pure merveille (à mes yeux). 
De plus, la construction du roman est variée : alternance entre les polices d'écritures, différentes en fonction des pages : récits, envois de mails... Au milieu du récit sont intégrés des éléments ajoutant encore à l'originalité du texte : liste des décimales de π sur 10 pages, rédaction de lettres d'amour à destination de Ronald McDonald, portraits des jPodeurs... Finalement, on ne s'ennuie jamais (j'espère) en lisant jPod !


° Joueur_1 (traduit en 2011), son dernier roman en date, raconte la vie de 5 personnes réunies au bar d'un aéroport lors de l'annonce d'une catastrophe sans précédent : le prix du pétrole est devenu tel qu'il paralyse l'ensemble de la société, révélant ainsi la société dans toute son horreur. Les cinq protagonistes, chacun doté de sa personnalité propre, réagissent tous différemment à cette annonce. Encore une fois, ce roman (presque d'anticipation) est complètement décalé et cynique, l'humour est absurde et omniprésent, se lit avec plaisir.

J'espère que ces résumés vous donneront envie de découvrir cet auteur !

Pour résumer :

> Textes faisant la part belle au surnaturel, au fantastique, à l’improbable
> Des personnages hauts en couleur, chacun doté de caractéristiques propres
> Un ton cynique et mordant ; une critique sous-jacente de la société actuelle
> L'humour, toujours présent

Récapitulatif des romans : 
  •  Génération X (1991 ; 2004 pour la traduction française)
  •  Shampoo Planet, 1992 (pas de traduction française)
  •  Life After God, 1994 (pas de traduction française)
  • Microserfs, (1995 ; 1996 pour la traduction française)
  •  Miss Wyoming, 1999 (pas de traduction française)
  •  Girlfriend dans le coma (1998 ; 2004 pour la traduction française) 
  • Toutes les familles sont psychotiques (2001 ; 2004 pour la traduction française)
  •  God Hates Japan, 2001 (publié uniquement en japonais)
  •  Hey, Nostradamus ! (2003 ; 2006 pour la traduction française)
  •  Eleanor Rigby (2004 ; 2006 pour la traduction française)
  •  The Gum Thief, 2007 (pas de traduction française)
  •  jPod (2006 ; 2010 pour la traduction française)
  •  Génération A (2009 ; 2013 pour la traduction française)
  •  Joueur 1 (2010 ; 2011 pour la traduction française)

> Site de l'auteur

dimanche 20 octobre 2013

Cuisine !

Écoutez ça en lisant l'article - une chance sur deux que vous dormiez à la fin - mais cette musique est sehr hübsch. Ja ja ja.


Aujourd'hui, un article concernant... Les jeux vidéos. Et la cuisine.

Ou plus exactement, un site Internet dédié à la cuisine dans les jeux vidéos. Voilà qui est nettement plus clair ! Ce site propose des recettes permettant de recréer des plats cultes de jeux vidéos. Enfin cultes, ces recettes ne le sont pas toutes puisque l'auteur du blog est capable de proposer une recette inspirée de nourriture entr'aperçue lors d'une phase de jeu.

Genre, ça. (Deadly Premonition)

L'auteur est aussi capable d'inventer une recette (à l'air particulièrement délicieuse) à partir de :
Oui, ça force un peu le respect. (Metal Gear Solid)


Les Lava Cookies de Pokémon ! 

Le nom de ce site ? Gourmet Gaming 
 
Et oui, tout est dans le titre. Du même coup, je me demande bien pourquoi je fais un article pour expliquer tout ça. Mais écrire un article et y insérer une masse d'image fait partie des petits plaisirs de la vie, je suppose.

Ainsi, le site propose de cuisiner, pêle-mêle, les pâtes carbonara des Sims, LE fameux gâteau de Portal, la tarte au potiron de Minecraft ... 
Les boissons ne sont pas en reste, puisqu'il est aussi possible de trouver, entre autres, la recette des potions de vie de Diablo, le verre de brandy de Shepard dans Mass Effect 2, le thé du professeur Layton

Sans oublier les fantastiques petits gâteaux de Skyrim...

Et cette boisson provenant de Kingdom Hearts !

Les + : 
-Une grande variété de recettes sucrées et salées.
-La diversité des jeux vidéos, il y en a forcément un auquel vous avez joué !
-De belles photos, qui, avouons-le, donne vraiment faim !
-Des recettes originales et créatives, avec une indication de difficulté.

Les - :
-Recettes en anglais, mais, gros avantage, les unités de mesure sont celles utilisées en France. Elles restent malgré tout assez simple à comprendre
-Des plats pas forcément adaptés a nos moyens d'étudiants (mais dans l'ensemble, cela reste correct).

Voilà, grâce à ce site, vous pourrez maintenant épater vos amis lorsque vous les inviterez à manger dans vos 14m² !

lundi 7 octobre 2013

ABC

Aujourd'hui, nous allons apprendre l'alphabet. Et oui.

Trêves de plaisanteries, je vous présente aujourd'hui sous vos yeux ébahis trois petites vidéos traitant chacune du même thème : l'alphabet. Ces courts-métrages sont en anglais, mais c'est globalement très simple à comprendre.

> The Alphabet & The Alphabet 2, par Alessandro Novelli


Ces deux courts-métrages sont faits en Stop-Motion (mais pas que!), technique consistant en une animation image par image, mises bout à bout pour créer du mouvement (coucou, membres de l'UE libre Animation Stop-Motion!).
En bonus, une très belle bande-son en français (Fréhel,"Si tu n'étais pas là", pour la première vidéo ; Fréhel "Tel qu'il est" (1936), pour la deuxième vidéo).


The Alphabet from n9ve on Vimeo.


The Alphabet 2 from n9ve on Vimeo.

> LSD ABC

La troisième vidéo, elle, est faite en animation classique de type dessin animé. Cette vidéo a été créée par le collectif Kadavre Exquis, en partenariat avec Laura Sicouri. N'hésitez pas à allez faire un tour sur leur site, on y trouve un peu de tout : photographies, courts-métrages, dessins, peintures, croquis, secrets de création...


LSD ABC from LSD ABC on Vimeo.

Voilà, ce court article est terminé. Quel intérêt, me direz-vous?

Et bien, vous faire découvrir le monde merveilleux des courts-métrages, à travers plusieurs petites vidéos que j'affectionne particulièrement. L'imagination et la créativité des personnes qui les produisent m'impressionne particulièrement, parce que, paradoxalement, je trouve que leur forme courte leur donne une puissance d'expression incomparable.

J'ai moi même tenté plusieurs fois l'expérience du court-métrage, et peut-être qu'un jour de grande forme, je posterai ici ma seule et unique réalisation qui puisse être montrée au monde sans risquer la mort cérébrale et/ou la perte définitive de la vue/des oreilles/de tout organe appartenant au corps humain.

Mais je m'égare.


Et calmez-vous en écoutant ça !

vendredi 4 octobre 2013

Harry Cory Wright


Harry, Bryan and central poplars
Smoke and 130ft mine (centre pages)
Pigment print. 148 x 180cm 

Harry Cory Wright est un artiste spécialisé dans les photographies de paysages.

Sa renommée vient du fait qu'il parvient à saisir, avec une grande subtilité, les plus petits détails qui donnent à un lieu son caractère unique.

L'artiste cherche à faire ressentir au public l'impression de se trouver à l'endroit représenté, à se libérer de la barrière imposée par la photographie. Pour se faire, l'artiste travaille avec de grands formats, prévu pour donner une impression de profondeur, de réalité palpable.

Ses photographies, minutieusement préparées, inspirent calme et sérénité ; tendent même parfois vers le féérique. Les jeux d'ombres et de lumières, de fumée et de reflets, tout cela tend vers la parfaite poésie (tout comme mon texte si je continue comme ça).

Finalement, mieux qu'un grand discours, place à quelques œuvres :

Dew Pond and Thirty Second Smoke
C type print from 10x8” negative. 148 x 180cm and 83 x 100cm

Astral Rocket 2nd attempt
Pigment print. 148 x 180cm

Rocket, North Uist
C type print from 10x8” negative 
Pour en voir plus :

> Le site de l'artiste
> Le site d'une galerie d'art

Rêve préparé par Joris Lacoste

just like you like I like fingers in your mouth




Et donc. Premier article mal ficelé, et sans vraiment de fond. Ou de forme. Ou de fromage. 
Qui sait ?

Peu importe, le prochain article sera -assurément/peut-être- plus construit, et sans doute plus intéressant, rempli de bonnes choses que nous, humains, on ne peut pas comprendre. C'est l'époque qui veut ça, les jeunes et le temps qui passe.